Lichen striatus

Klassifikation nach ICD-10
L44.2Lichen striatus
ICD-10 online (WHO-Version 2019)

Der Lichen striatus ist eine seltene, erworbene, chronische, entzündliche Hautkrankheit mit sich selbst limitierender Bildung von wenig symptomatischen Papeln. Die Erkrankung kann als Sonderform des ILVEN angesehen werden.[1][2]

Synonyme sind: lateinisch Dermatitis linearis; englisch linear lichenoid dermatosis; Blaschko linear acquired inflammatory skin eruption (BLAISE); Blaschkitis

Die Erstbeschreibung erfolgte im Jahre 1898 durch den französischen Hautarzt und Pathologen Félix Balzer (1849–1929) zusammen mit R. Mercier.[3] Die heute gebräuchliche Namensgebung stammt aus dem Jahre 1941 von R. D. Senear und M. R, Caro.[4]

Die Bezeichnung „Blaschkitis“ wird mitunter für betroffene Erwachsene verwendet.[5][6]

Vorkommen und Ursache

Die Erkrankung betrifft überwiegend Kinder und Jugendliche, mehr als 50 % der Betroffenen sind zwischen 5 und 15 Jahren alt.[2] Die Ursache ist ungeklärt.

Klinische Erscheinungen

Klinische Kriterien sind:[1]

  • Hauptsächlich bei Kindern und Jugendlichen auftretend
  • Asymmetrisch hauptsächlich Arme und Beine betreffend
  • den Blaschko-Linien folgend
  • Kleine rötliche, meist wenig symptomatische, flechtenartige, psoriasisartige oder ekzematöse Papeln
  • Ausdehnung innerhalb zwei bis vier Wochen als konfluierendes längeres Band über die betroffene Extremität

Nach Rückbildung nach wenigen Monaten können Hyperpigmentierungen längere Zeit zurückbleiben. Jahrelanges Fortbestehen und Rezidive sind möglich.

Außer der Haut können auch die Nägel betroffen sein.[7]

Differentialdiagnose

Abzugrenzen sind:[1] Naevus unius lateralis, Lichen planus linearis und Psoriasis linearis

Literatur

  • A. Gupta, R. K. Gautam, M. Bhardwaj: Bilateral Lichen Striatus: A Case Report with Review of Literature. In: Indian dermatology online journal. Bd. 8, Nr. 4, 2017 Jul–Aug, S. 264–266, doi:10.4103/idoj.IDOJ_304_16, PMID 28761844, PMC 5518579 (freier Volltext).
  • M. I. García-Briz, S. Santos-Alarcón, M. D. Fuertes-Prosper, A. Mateu-Puchades: Lichen Striatus in Childhood: Is It Associated With Atopic Dermatitis? In: Actas dermo-sifiliograficas. [elektronische Veröffentlichung vor dem Druck] Juni 2017, doi:10.1016/j.ad.2017.03.014, PMID 28666524.

Einzelnachweise

  1. a b c Enzyklopädie Dermatologie
  2. a b Emedicine
  3. F. Balzer, R. Mercier: Trophoneurose lichenoid en bande linéare sur le trajet du nerve petit sciatique. In: Annales de Dermatologie et de Syphiligraphie Bd. 9, 1898, S. 258.
  4. R. D. Senear, M. R. Caro: Lichen striatus. In: Archiv für Dermatologie und Syphilis, Bd. 33, 1941, S. 116–133.
  5. Thomas Hofer: Lichen striatus in Adults or ‘Adult Blaschkitis’?. In: Dermatology. Bd. 207, 2003, S. 89, doi:10.1159/000070955.
  6. H. Reiter, R. Feldmann, F. Breier, R. Happle, F. Gschnait: Lichen striatus oder Blaschkitis des Erwachsenen Variationen derselben Entität? In: Der Hautarzt; Zeitschrift für Dermatologie, Venerologie, und verwandte Gebiete. Bd. 51, Nr. 10, Oktober 2000, S. 770–773, PMID 11153365.
  7. M. Kim, H. Y. Jung, Y. S. Eun, B. K. Cho, H. J. Park: Nail lichen striatus: report of seven cases and review of the literature. In: International journal of dermatology. Bd. 54, Nr. 11, November 2015, S. 1255–1260, doi:10.1111/ijd.12643, PMID 26474189 (Review).

Weblinks

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Autor/Urheber: Mohammad2018, Lizenz: CC BY-SA 4.0
lichen striatus a été décrit par Senear et Caro en 1941. Il s’agit d’une éruption linéaire acquise d’apparition rapide et transitoire, qui suit les lignes de Blashko. Elle survient typiquement chez l’enfant entre 3 et 10 ans avec légère prédominance de fille. L’éruption apparait brutalement, avec une extension en 2 à 3 semaines et se manifeste par des petites papules rosées ou brunes pâles de 1 à 2 mm, plus ou moins squameuses. Il n’y a pas de stries de Wickham. Le prurit est rare, plutôt décrit chez l’adulte. Il a également été décrit des aspects ressemblant à un eczéma vésiculeux ou un psoriasis.

La topographie est caractéristique, souvent unilatérale, selon les lignes de Blaschko. Chez l’enfant il s’agit le plus souvent d’une bande unique monomélique. Des atteintes bilatérales ou multifocales sont rares mais ont été décrites. Chez l’adulte les atteintes multilinéaires semblent plus habituelles. Les membres sont le plus fréquemment touchés, mais le tronc et la face peuvent aussi être atteints de façon exclusive.

L’évolution se fait vers la résolution spontanée en moyenne en 9 mois (4 semaines à 3 ans). Il existe fréquemment une hypochromie séquellaire, surtout sur les peaux mates, disparaissant en 1 à 2 ans (lichen striatus albus). Parfois l’aspect est d’emblée hypopigmenté selon les lignes de Blashko sans notion d’éruption initiale. Il pourrait s’agir d’une entité distincte. Les récidives sont possibles par la suite, mais sont rares.

Chez l’adulte, le terme de Blaschkite a été proposé. Le tronc est plus fréquemment touché ; l’atteinte de plusieurs territoires est plus habituelle, parfois bilatérale. L’éruption peut disparaître en quelques jours ou semaines, mais peut récidiver plusieurs fois pendant des mois voire des années.

L’atteinte unguéale est possible et peut précéder l’atteinte cutanée de plusieurs mois à plus d’un an, ou exceptionnellement rester isolée. Elle ne touche souvent qu’un ongle, fréquemment le pouce, et peut se manifester de plusieurs façon : onychodystrophie segmentaire ou de la totalité de la tablette, striation longitudinale, koïlonychie, onycholyse distale, arrêt de croissance, chute de l’ongle, plicature latérale, atrophie. Ces lésons régressent systématiquement, mais persistent parfois plus longtemps que les lésions cutanées (6 mois à plus de 5 ans).

La biopsie cutanée n’est utile qu’en cas de doute diagnostique. L’aspect histologique des lésions initiales peut être évocateur, avec un aspect spongiotique de l’épiderme et un infiltrat dermique papillaire lichénoide lymphocytaire T CD8+ prédominant autour des vaisseaux et des annexes sudorales et pilosébacées. Si une biopsie matricielle est réalisée, l’aspect histologique est celui d’un lichen plan unguéal.

L’étiopathogénie n’est pas connue, mais certaines hypothèses ont été évoquées, notamment un mosaïcisme cutané se révélant sous l’influence d’un facteur déclenchant environnemental tel qu’une virose, une vaccination, un traumatisme ou un terrain atopique. Le lichen striatus est ainsi classé dans les éruptions « paravirales ».

Les diagnostics différentiels sont les autres dermatoses blashkolinéaires telles que le lichen plan linéaire, et surtout l’hamartome épidermique verruqueux inflammatoire linéaire, souvent plus prurigineux et survenant plus précocement dans l’enfance. Le psoriasis linéaire, les blashkites, l’incontinentia pigmenti, les phytophotodermatoses, l’eczéma de contact linéaire, les verrues planes linéaires peuvent aussi être des diagnostics différentiels. Ils peuvent parfois poser de réels problèmes diagnostiques. La biopsie cutanée n’est pas toujours formelle.