Clion (Indre)
| Clion | ||
|---|---|---|
| ||
| Staat | Frankreich | |
| Region | Centre-Val de Loire | |
| Département (Nr.) | Indre (36) | |
| Arrondissement | Châteauroux | |
| Kanton | Buzançais | |
| Gemeindeverband | Châtillonnais en Berry | |
| Koordinaten | 46° 57′ N, 1° 14′ O | |
| Höhe | 86–153 m | |
| Fläche | 33,53 km² | |
| Einwohner | 1.004 (1. Januar 2019) | |
| Bevölkerungsdichte | 30 Einw./km² | |
| Postleitzahl | 36700 | |
| INSEE-Code | 36055 | |
Clion (auch: Clion-sur-Indre) ist eine französische Gemeinde mit 1.004 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Indre in der Region Centre-Val de Loire; sie gehört zum Arrondissement Châteauroux und zum Kanton Buzançais. Die Einwohner werden Clionnais genannt.
Geografie
Clion liegt etwa 38 Kilometer nordwestlich von Châteauroux an der Indre, der die Gemeinde im Nordosten begrenzt und in den hier der Ozance mündet. Umgeben wird Clion von den Nachbargemeinden Châtillon-sur-Indre im Norden und Nordwesten, Le Tranger im Norden, Palluau-sur-Indre im Osten und Nordosten, Arpheuilles im Süden und Südosten, Villiers im Süden sowie Murs im Westen und Südwesten.
Durch die Gemeinde führt die frühere Route nationale 143 (heutige D943).
Bevölkerungsentwicklung
| Jahr | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2018 |
| Einwohner | 1671 | 1561 | 1448 | 1387 | 1243 | 1156 | 1137 | 1014 |
| Quellen: Cassini und INSEE | ||||||||
Sehenswürdigkeiten
- Kirche Sainte-Colombe aus dem 15. Jahrhundert, Monument historique seit 1956
- Kapelle von Varye
- Schloss L'Isle-Savary aus dem 15. Jahrhundert
Kirche Sainte-Colombe
Schloss L'Isle-Savary
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Clion-sur-Indre (Indre)
Château de l'Isle Savary (XVe-XVIIe).
Château de transition du Moyen-Âge à la Renaissance, construit sur un quadrilatère entouré de douves.
Le fief est attesté dès le XIIe siècle. Guillaume de Varye fit raser l'ancien château pour reconstruire le château qui nous est parvenu.
Au nord-ouest, un pont en bois avec pont-levis donnait accès au château sous les défenses du donjon qui occupe l'angle ouest.
Aux trois autres angles, des pavillons de plan carré forment tours de défense. Entre ces tours, il a dû toujours exister des corps de logis, sauf dans les parties avoisinant le donjon.
Au sud-ouest, il ne devait y avoir qu'un mur avec un chemin de ronde, sans doute démoli au XIXe siècle. A la même époque, les intérieurs furent refaits et transformés.
L'orangerie date du XVIIIe siècle.
Le château de l'Isle-Savary est une œuvre du financier Guillaume de Varye, Contrôleur général des finances en Languedoc* et bras droit de Jacques Cœur, Grand Argentier de Charles VII.
Il avait acheté en 1464, sous Louis XI**, la terre de L'Isle-Savary des mains de Jeau Boucicaut, neveu du deuxième maréchal de Boucicaut (Jean II le Meingre), pour la somme considérable de 40 000 écus d'or.
L'acquéreur, Guillaume de Varye, fils d'un marchand drapier de Bourges à qui Charles VII emprunta beaucoup, avait commencé sa carrière comme premier fondé de pouvoir du Grand Argentier du roi, Jacques Cœur.
Guillaume de Varye avait épousé en 1440 Charlotte, fille de Jean de Bar, qui fut général des finances entre 1444 et 1452. En 1448, il obtient des lettres de noblesse pour lui et ses frères.
Ayant obtenu des lettres de rémission en faveur des anciens associés à Jacques Cœur à partir de 1457, il survécut à la chute de Jacques Coeur, et parvint à refaire fortune après l'avènement de Louis XI, en 1461. Louis XI le nomma général des finances en Languedoc.
À sa mort, en 1469, la construction du château restait inachevée. Sa veuve, Charlotte de Bar, remariée en 1470 avec Pierre d'Oriolle, général des finances de Languedoïl puis chancelier de France entre 1472 et 1483, qui reprit les affaires de Guillaume de Varye.
L'achèvement des travaux du château revient probablement à Charlotte de Bar et à son fils Guillaume II de Varye, héritier du fief.
Le château est privé.
- Le Langedoc fut le dernier grand pays d'état à connaître la réforme de sa fiscalité voulue par Louis XI. Guillaume de Varye, bien que convaincu des mérites du nouveau régime fiscal, ne se faisait guère d’illusions sur la difficulté de l’entreprise : «Dieu vueille que en puissions venir à bout». La réforme avorta (comme celle de Normandie).
- Louis XI, fils de Charles VII et Marie d'Anjou était roi depuis 3 ans.