Chezal-Benoît
Chezal-Benoît | ||
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Staat | Frankreich | |
Region | Centre-Val de Loire | |
Département (Nr.) | Cher (18) | |
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | |
Kanton | Châteaumeillant | |
Gemeindeverband | Berry Grand Sud | |
Koordinaten | 46° 50′ N, 2° 7′ O | |
Höhe | 137–190 m | |
Fläche | 46,46 km² | |
Einwohner | 802 (1. Januar 2020) | |
Bevölkerungsdichte | 17 Einw./km² | |
Postleitzahl | 18160 | |
INSEE-Code | 18065 |
Chezal-Benoît ist eine französische Gemeinde mit 802 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2020) im Département Cher in der Region Centre-Val de Loire; sie gehört zum Arrondissement Saint-Amand-Montrond und zum Kanton Châteaumeillant. Die Einwohner werden Casalais genannt.
Geographie
Chezal-Benoît liegt etwa 35 Kilometer südwestlich von Bourges am Flüsschen Nouzet, das zum Arnon entwässert. Umgeben wird Chezal-Benoît von den Nachbargemeinden Ségry im Norden, Mareuil-sur-Arnon im Nordosten und Osten, Saint-Baudel und Villecelin im Osten, La Celle-Condé im Südosten, Saint-Hilaire-en-Lignières im Süden, Pruniers im Süden und Westen sowie Saint-Aubin im Nordwesten.
Bevölkerungsentwicklung
Jahr | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 | 2019 |
Einwohner | 1436 | 1526 | 1447 | 1315 | 1212 | 977 | 859 | 823 |
Quellen: Cassini und INSEE |
Sehenswürdigkeiten
- Kloster und Kirche Saint-Pierre von 1093, seit 1908/1937/1994 Monument historique
- Reste des Schlosses
- Windmühle
Klosterkirche Saint-Pierre
Reste des Schlosses
Literatur
- Le Patrimoine des Communes du Cher. Flohic Editions, Band 2, Paris 2001, ISBN 2-84234-088-4, S. 631–635.
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Chezal-Benoît (Cher)
La croisette.
Un des pied-à-terre* d’Agnès Sorel*, motte féodale du XIème siècle. Il reste de très beaux bâtis composés ainsi qu’un pigeonnier du XVIème siècle.
- En 1948, M. le marquis de Ganay dépose aux Archives de Seine-et-Marne les archives de son château de Fleury-en-Bière qui avaient grandement souffert de l'occupation du château par les troupes allemandes.
Parmi les «pièces diverses», des fragments d'un compte d'exécution testamentaire du xve siècle. La défunte, très riche, possédait force argenterie, vêtements, fourrures, chevaux, dans ses demeures de Loches, Vernon et La Croisette. La défunte était Agnès Sorel. Les terres qu'Agnès possédait ne lui avaient été données par le roi que pour la durée de sa vie, il ne s'agissait que de biens meubles. (Le compte des exécuteurs testamentaires d'Agnès Sorel. Cavailler Paulette. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1956, tome 114. pp. 97-114)
- Agnès Sorel, née à Fromenteau près de Tours vers 1422, devint, à 17 ans, demoiselle d'honneur d'Isabelle de Lorraine, épouse de René d'anjou. Etant passée au service de la reine Marie d'Anjou, elle devint, en 1444, la maîtresse de Charles VII (qui avait presque 20 ans de plus). Elle prend l'ascendant sur la reine et devient officiellement "maîtresse royale".
Le chancelier Jouvenel (portrait par Jean Fouquet), écrit que cette blonde à la peau blanche n'hésitait pas a dévoiler ses charmes, en montrant son décolleté : "ouverture de par-devant par lesquelles on voit les tétons". Charles VII légitima les quatre enfants qu'il eut avec Agnès. Elle meurt à l'âge de 28 ans, le 9 février 1450, au Manoir de la Vigne au Mesnil-sous-Jumièges près de Rouen. Sa mort, officiellement attribuée à une infection puerpérale, donnera lieu à des soupçons d'empoisonnement. On accusera Jacques Coeur, puis le Dauphin (futur Louis XI). Le roi, inconsolable suite au décès de sa maîtresse, fit réaliser deux magnifiques tombeaux de marbre, l’un contenant son cœur à Jumièges, et l’autre, un superbe gisant, contenant son corps à Loches. Une analyse pratiquée en 2004-2005 sur la dépouille, révèle des traces de mercure. Elle souffrait en effet d'une ascaridiose que l'on traitait alors couramment au mercure. Le mercure était également utilisé pour soulager les femmes enceintes. Il est donc impossible de d'attribuer, à coup sûr, la mort d'Agnès Sorel à un empoisonnement. Agnès Sorel fut surnommée la "Dame de Beauté", non pas parce qu'elle était belle et peu farouche, mais parce qu'elle possédait le château de Beauté-sur-Marne.
Le roi trouvera réconfort auprès de la cousine d'Agnès, Antoinette de Maignelais.Autor/Urheber: MOSSOT, Lizenz: CC BY-SA 3.0
Chezal-Benoît - Abbatiale - Extérieur de la nef