Alluyes
Alluyes | ||
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Staat | Frankreich | |
Region | Centre-Val de Loire | |
Département (Nr.) | Eure-et-Loir (28) | |
Arrondissement | Châteaudun | |
Kanton | Châteaudun | |
Gemeindeverband | Communauté de communes du Bonnevalais | |
Koordinaten | 48° 14′ N, 1° 22′ O | |
Höhe | 121–154 m | |
Fläche | 19,58 km² | |
Einwohner | 747 (1. Januar 2019) | |
Bevölkerungsdichte | 38 Einw./km² | |
Postleitzahl | 28800 | |
INSEE-Code | 28005 |
Alluyes ist eine französische Gemeinde mit 747 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Eure-et-Loir in der Region Centre-Val de Loire. Sie gehört zum Kanton Châteaudun und zum Arrondissement Châteaudun.
Lage
Nachbargemeinden sind Saumeray im Nordwesten, Bouville im Norden, Montboissier im Osten, Bonneval im Süden, Trizay-lès-Bonneval im Südwesten und Dangeau im Westen. Alluyes liegt am Fluss Loir. An der Grenze zu Montboissier mündet der Nebenfluss Vallée de Paray, der in manchen Kartenwerken auch als Vallée de la Malorne bezeichnet wird.
Bevölkerungsentwicklung
Jahr | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2018 |
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Einwohner | 703 | 720 | 692 | 548 | 577 | 619 | 677 | 753 |
Sehenswürdigkeiten
- Schloss von Alluyes, seit 1925 als Monument historique ausgewiesen
- Kirche Notre-Dame, seit 1994 Monument historique
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derrière la ferme de la Basse-Cour, on voit un dolmen incliné dit Palet de Gargantua, Alluyes, Eure-et-Loir, France.
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Alluyes (Eure-et-Loir)
Le château féodal (XIIIe).
Il était protégé par une enceinte fortifiée garnie de plusieurs tours.
Le donjon a été construit sur une ancienne motte. Il mesure une trentaine de mètres de haut, son diamètre étant d'un peu plus de 14 m. Les murs peuvent mesurer jusqu'à 3 m d'épaisseur. L'accès qui s'ouvre à 9m du bas, devait déboucher sur le chemin de ronde de la muraille. Il est dans le style de construction des tours philippiennes (de Philippe Auguste); tour circulaire et voute d'ogive pour les étages. La tour d'Alluyes est sans fondements et simplement posée sur le sol.
La poterne est le seul vestige de l'entrée fortifiée et du pont levis.
La chapelle fut construite au XVe siècle, elle fut sanctifiée en 1473.
Grégoire de Tours, dans ses annales (chap. 44), rapporte que Chilpéric, poursuivi par Sigebert et Gontran en 576, se retrancha dans le Perche, à Alluye*, où il fit la paix*. (En réalité il s'agit plus probablement de Gontran et des troupes de Sigebert, ce dernier ayant été assassiné en décembre 575, à moins qu'il ne s'agisse pas de 576, mais de 574).
Vers 849, les Normands ayant détruit l'abbaye de Saint Père, Hélie, évêque de Chartres les repoussa, et pour remercier des militaires qui l'avait servi, leur donna des possessions de cette abbaye qui sont les bourgs d'Alluye, Brou, Authon, La Bazoche, et Monmirail. Qui seront plus tard les cinq baronnies du Perche Gouët (Histoire de Chartres).
Un certain Hugues, seigneur d'Alluye est mentionné comme témoin d'une donation faites par Leudegarde de Vermandois à l'abbaye de Saint-Père-en-Vallée de Chartres, le 5 février 978. C'est le premier seigneur d'Alluyes dont on ait la trace écrite*. Il était peut-être vassal de Leudgarde de Vermandois, veuve de Thibaud "le Tricheur" comte de Blois, Chartres et tours, mais aussi de l'évêque de Chartres.
Au milieu du XIe siècle un seigneur local du nom de Guillaume Gouët, seigneur de Montmirail, Authon et La Bazoche, se marie avec Mathilde d’Alluye*, dame de Brou et d'Alluye, et devient par cette union également seigneur d’Alluye et Brou*.
Guillaume II Gouët dit "Le Vieux"*, fils de Mathilde d'Alluye et Guillaume Gouët, succédera comme seigneur d'Alluyes. Puis Guillaume III Gouët d'Alluye dit "Le Jeune", fils du précédent et de Eustachie Crespon. Guillaume IV Gouët d'Alluye, fils du précédent, laissera une héritière: Mathilde d’Alluyes (1153 à Tours - après 1180) qui épousera Henri ou Hervé III de Donzy* en 1169 (c'est le troisième mariage du baron de Donzy).
Après la mort de Mathilde d'Alluyes en 1180, Alluyes passera dans la famille Donzy par son époux Hervé III baron de Donzy.
On peut très probablement attribuer à Hervé IV de Donzy* (comte de Nevers, seigneur de Cosne, seigneur de Saint-Aignan-sur-Cher), la mise en eau des fossés du château et de la basse-cour par détournement du cours du Loir*.
Agnès de Donzy (1202 - 1225) succédera à son père Hervé IV. Seule héritière, elle épousera Philippe de France, fils du futur roi de France Louis VIII dit "Le Lion"*. Philippe mort un an après son mariage, Agnès se remariera avec Guy III de Châtillon*. Elle mourut en couches de son deuxième enfant, Gaucher de Châtillon qui survécut.
La construction du donjon débute probablement vers 1230. Les constructions semblent être achevéée avant 1250, par Gaucher de Châtillon. Gaucher de Châtillon perdit la vie à Damiette en 1250.
La soeur de Gaucher de Châtillon mourut en 1254 et laissa le Perche-Gouët à sa fille Mahaut. Mahaut (Mahaut II de Dampierre) épousa Eudes fils du duc de Bourgogne en 1248. Elle mourut en ayant suivi son époux à la croisade, à Saint-Jean d-Acre, en 1262. Eudes à son tour meurt, le 4 août 1266. La cadette des filles, Marguerite (Marguerite de Bourgogne) hérite du titre de comtesse de Tonnerre et hérite du Perche-Gouët et d'autres fiefs (L'aînée est faite comtesse de Nevers, la puinée devient comtesse d'Auxerre).
Marguerite de Bourgogne (1250-1308) épousa en 1268, Charles de France, comte du Maine, d'Anjou, et de Provence. Il était frère de Saint-Louis. Avec l'accord du Pape, Charles fit assassiner le prétendant au royaume de Sicile et devint roi de Sicile sous le nom de Charles Ier. Marguerite s'installa à Naples. Le lundi de Pâques 1282 (30 mars), à l'heure des Vêpres, une révolte éclate à Palerme, 8000 soldats français sont massacrés et Charles est chassé de l'île. Il s'en suivit une séparation du royaume de Sicile en deux parties : La Sicile insulaire et le royaume de Naples péninsulaire*. Charles meurt à Foggia en Italie, en 1285, Marguerite retournera dans son domaine de Tonnerre ou elle décèdera le 4 septembre 1308. Par testament, elle cède ses cinq baronnies (Alluyes, Brou, Authon, La Bazoche et Montmirail), à son neveu Robert de Cassel*.
De 1342 à 1418, Alluye passera chez les comtes de Bar, par alliance (en 1340) de Yolande de Cassel (Yolande de Flandre-Cassel) avec Henri IV comte de Bar et seigneur de Puisay. Robert Ier de Bar succédera comme seigneur du Perche-Gouët (Alluyes, Brou, Montmirail, Auton, La Bazoche) et autres lieux. Un Jean de Bar, seigneur d'Alluye et autres lieux, fut tué à Azincourt le 25 octobre 1415.
Pendant la Guerre-de-Cent-Ans, le château fort a été occupé par les Anglais*.
Louis de Luxembourg*, seigneur d'Alluye par sa femme Jeanne de Bar, ayant adhéré à la cause anglaise, sera dépossédé du château au profit de Charles V d'Anjou. Celui-ci y recevra Louis XI en 1463 et fera bénir la chapelle castrale, Saint-Nicolas, en 1479.
A la Renaissance, en 1505, Florimond Robertet d'Alluyes (1457-1533), Trésorier de France du roi Charles VIII, Secrétaire d'etat sous Louis VII, puis administrateur du royaume sous François 1er, acquiert les baronnies d’Alluyes et de Brou. Il fera rénover le château. Bien qu'enrichit considérablement par les rois qu'il servit, Florimond Robertet mourut paisiblement dans son lit, ce qui était rare à l'époque pour un secrétaire au Trésor*. Les Robertet se succéderont, puis le fief d'alluyes passera par héritage, chez les Babou de la Bourdaisière*.
A la fin du XVIe siècle, Henri IV, rencontra à Alluyes la belle Gabrielle d'Estrées, arrière-petite-fille de Florimond Robertet. A partir de 1591, il revint plusieurs fois à Alluyes pour rendre visite à sa maîtresse. Henri IV fit de la baronnie d'Alluyes un marquisat. C'est Isabelle Babou qui obtint en 1603 que la baronnie d'Alluyes fut érigée en marquisat (et la châtellenie d'Auneau en baronnie). Un descendant des Babou serait Louis XV, d'après lui-même* Isabelle Babou, fille de Jean Babou et Françoise Robertet, dame d'Alluyes, était l'épouse de François d'Escoubleau, marquis de Sourdis.
Le 30 octobre 1633, le maréchal de Châtillon remit les gouvernements d’Orléans , du pays Chartrain , du Blaisois , du Vendômois , & du Dunois ,entre les mains de sa majesté , qui en pourvut M. Charles d’Escoubleau , chevalier des ordres du roi , marquis de Sourdis & d’Alluye , & y ajouta le château d'Amboise (Histoire de Chartres).
En 1679, à l'apogée du règne de Louis XIV, éclatait la sordide affaires des poisons. Parmi "la clientèle des officines de poison et de mort, les accusés ne faisaient pas que mentionner quelques blanchisseuses, fripières, vinaigrières ou cabaretières, battues par leur ivrogne de mari, voire quelques gentilshommes déclassés tombés dans la débauche, mais de puissants et riches robins, membres des cours souveraines, des gens titrés, nobles de vieille souche, aristocrates de haut rang, et parmi eux les plus grands noms de France : Olympe Mancini,(...) la princesse de Tingry, les duchesses d’Angoulême, de Bouillon, de Vitry, de Vivonne, le maréchal-duc de Luxembourg, les ducs de Vendôme et de Brissac, la marquise d’Alluyes, les marquis de Cessac, de Feuquières et de Termes, la comtesse du Roure, la vicomtesse de Polignac…"(L'affaire des Poisons - Jean-Christian Petitfils).
La baronnie d'Alluye, devenu marquisat sous François d'Escoubleau, restera dans la famille pendant plus de 100 ans, puis sera vendue par décret à Jean, marquis de Gaffion*. Sa fille Jeanne de Gaffion, comtesse de Peyre par alliance*, lui succédera a la mort de son frère Pierre.
En 1790, à la Révolution, les cinq baronnies du Perche-Gouët disparaissent avec la création des départements. Le Perche-Gouet est éclaté entre trois départements, la plus grande partie en Eure-et-Loir, quelques villages vont à la Sarthe et quelques petits villages du sud sont rattachée au Loir-et-Cher.
Le château d'Alluyes est aujourd'hui propriété d'une association.
- Grégoire de Tours nomme ce bourg "Avallocium". Le cartulaire de Saint Père du XIe siècle le nomme "Allogia".
- A la mort de Clotaire Ier, le royaume des Francs est partagé entre ses fils: Sigebert, Gontran, Caribert et leur demi-frère Chilpéric (fils de Clotaire avec sa seconde épouse). Le règne de Chilpéric est occupé par des conflits avec ses frères. En 584 Chilpéric sera assassiné, à coups de poignard, à Chelles (Seine-et-Marne), par un nommé Falco qui réussira à s'enfuir. La pierre de Chilpéric, ou Croix de Sainte-Bautheur, dans le centre de Chelles, marque l'évènement. Aparavant, en 575, Sigebert sera assassiné par des pages de Frédégonde (Epouse de Chilpéric. On attribuera à Frédégonde une demi douzaine de meurtres).
- Alluyes-sur-le-Loir, une des 5 baronnies du Perche-Gouët, terre attribuée par l’Empereur Charles «Le Gros» à Gérard, Evêque de Chartres vers 880. On peut donc supposer que les barons d'Alluyes étaient vassaux du diocèse de Chartres. Les 4 autres baronnies du Perche-Gouët étaient : Montmirail (la superbe), Auton (la gueuse), La Bazoche (la pouilleuse) et Brou (la noble). Alluyes étant sur nommée "la riche".
- Mathilde ou Mahaut d'Alluyes, fille de Gauthier, seigneur d'Alluyes. Après la mort de Guillaume, elle se remariera avec Geoffroy, baron de Mayenne, seigneur de la Chartre-sur-Loir et comte du Maine.
- En 1050, Montmirail et Alluye étaient encore dans des mains différentes. Peu après, Mahaut (Mathilde), dame d'Alluye et de Brou, épousa en secondes noces Gillaume Goet (Gouët) seigneur de Montmirail. Guillaume deviendra ainsi seigneur du "Petit-Perche" dit "Perche-Gouët". Guillaume fut empoisonné à Courville, en 1065, par la comtesse de Montgommery, mais n'en mourut pas. Mathilde survécu jusqu'en 1096 et se remaria avec Geoffroy baron de Mayenne. (Histoire de Chartres)
- Hervé III de Donzy eut à lutter successivement contre le comte de Sancerre, Louis le Jeune et le comte de Champagne. Il mit alors sous la protection du roi d'Angleterre ses châteaux de Saint-Aignan, Montmirail, Alluye, etc... Le roi de France pour tirer vengeance de ce procédé, asségea Donzy, avec l'aide du comte de Nevers, en 1170, et démolit le château. La paix revint ensuite avec la médiation du roi d'Angleterre.
- Hervé IV de Donzy deviendra comte de Nevers après avoir fait prisonnier Pierre II de Courtenay. Pour prix de sa libération, il forcera Pierre de Courtenay à lui accorder la main de sa fille Mathilde (Mahaut) ainsi que le comté de Nevers. On dit que le Pape ne reconnaîtra le mariage qu'après qu'Hervé eut participé à plusieurs croisades, dont celle contre les Albigeois. Hervé mourut dans son château de Saint-Aignan, empoisonné, le 21 janvier 1222. Mahaut de Courtenay se remaria avec Guy IV de Forez qui succomba en Italie lors de son retour de la croisade. Mahaut se retira à Fontevrault où elle mourut en décembre 1256.
- Relaté dans une charte datée de 1222, où figure pour la première fois la mention du château.
- "En 1096. Guillaume (Goet II) seigneur d’Alluye, considérant que les richesses de la terre conduisent ceux qui s’en servent mal, dans le fond de l'enfer, & que ceux qui les distribuent aux pauvres nécessiteux , en ' reçoivent d’éternelles récompenses, estima qu’il devoit se faire des amis des biens qu’il possédoit, afin d’être reçu à l'heure de sa mort, dans les tabernacles qui ne peuvent périr. Ce seigneur, très-illustre & de très-noble race , selon les dignités du siècle & emplois de la guerre, reconnoissant sa noblesse obscurcie par ses mauvaises oeuvres, & comme un vrai chrétien, S’humilioit & déploroit ses péchés , dont il désiroit&obtenir le pardon , prit pour son intercesseur Saint Pierre, le prince des apôtres, lui donna & aux moines de son monastère de Chartres , l'église de St. Lubin, confesseur & évêque de Chartres; laquelle église ses ancêtres avoient fait bâtir magnifiquement en la vallée de Châteaudun, & en jouissoient comme de leur patrimoine. Il leur donna aussi tous les droits honorifiques & tout ce qui dépendoit de cette église , tant dedans , que dehors; les dimes & les censives. Il permit aux nobles, ses vassaux , de donner , ou de vendre les dimes dont ils jouissoient ; comparant les choses , qu’il donnoit, avec la récompense qu’il espéroit recevoir de la bonté de Dieu , il estimoit qu’il ne donnoit rien, parce que les biens de la terre passent & prennent fin , & que les biens célestes sont éternels , d’un prix inestimable & incorruptibles; il disoit qu’il imitoit cette veuve qui offroit "duo minuta", & que, donnant en ce monde un verre d'eau froide , il espéroit que dans le ciel il lui seroit utile. Ce très-pieux seigneur , pour donner autorité à cette donation, la fit signer par Mathilde , sa mere , & la signa lui-même, avec Eustache , sa femme , Hugues & Guillaume, ses fils , encore jeunes , & autres." (Histoire de la ville de Chartres par M. Doyen - 1786)
- Guy III de Châtillon, époux de Agnès de Donzy, est mort d'un coup de pierre, pendant la croisade contre les albigeois, en août 1226.
- Louis VIII Le Lion, Roi de France de 1223 à 1226, le 8 ème capétien, épousa (le futur roi avait 13 ans et Blanche 12) Blanche de Castille, qui fut "deux fois reine": reine de France par sont mariage avec Louis VIII puis reine d'Angleterre par son remariage avec un Plantagenêt. Louis VIII était le fils aîné de Philippe Auguste (Philippe II) et le père de Saint-Louis (Louis IX). Louis VIII Le Lion ajoutera le Poitou et le Languedoc au royaume de France. Avec son père, Philippe Auguste, il participe à la lutte contre l'Angleterre. Il bat Jean-sans-Terre à La Roche-aux-Moines en 1214, mais est battu par le fils de Jean-sans-Terre, Henri III, à Lincoln en 1216. Il lance la croisade contre les albigeois en 1225-1226. Il meurt malade, sur le chemin de Paris, au retour de la croisade.
- Les comtes d'Anjou gardèrent le royaume de Naples jusqu'en 1442. René d'Anjou fut évincé par le roi d'aragon qui réunifia les deux siciles sous le nom de "royaume des Deux-Siciles".
- Robert de cassel (1278-1331) était fils de Robert III de Flandre et de Yolande de Bourgogne soeur de Marguerite de Bourgogne et comtesse de Nevers.
- Le Perche sera entièrement occupé à partir de la défaite de Verneuil-sur-Avre en août 1424. Thomas de Montaigu, comte de Salisbury sera nommé comte du Perche par Henri V d’Angleterre. Thomas de Montaigu qui a combattu à Azincourt, Verneuil et autres, sera tué par un boulet de canon en octobre 1428, à Meung-sur-Loire, lors du siège d'Orléans. L'occupation durera 25 ans.
- Louis de Luxembourg-Saint-Pol (fait connétable de Saint-Pol par Louis XI) fut condamné à mort, pour lèse-majesté, par le Parlement le 19 décembre 1475, et décapité sur la place de Grève de Paris le même jour. Louis de Luxembourg qui soutenait le roi de France, apportait également son aide au duc de Bourgogne allié de l'Angleterre. En réalité cet intrigant ne jouait que pour lui-même. Lassé de ses intrigues, le roi d'Angleterre Édouard IV, donna à Louis XI la correspondance que Louis de Luxembourg lui avait adressée, et le duc de Bourgogne, Charles le téméraire le livra à Louis XI.
- De 1315 jusqu'à 1522, de Louis X le Hutin jusqu'à François Ier, sur les 12 secrétaires aux finances qui se sont succédés, 8 furent pendus ou assassinés, 3 furent condamnés à l'exil ou la prison. Seul Florimond ne fut pas inquiété, pendant 40 ans.
- Françoise Robertet avait épousé en premières noces Jean Babou de la Bourdaisière. De ce mariage est issu Françoise Babou de La Bourdaisière qui épousera Antoine d'Estrées. Françoise fut tuée à Issoire lors des guerres de la Ligue, en laissant 9 enfants, dont la belle Gabrielle d'Estrées qui sera favorite d'Henri IV.
* Afin d'en remontrer à l'orgueil des "grands" concernant leur généalogie Louis XV aurait dit un jour :
«Sous le règne de Louis XI, vers 1470, il y avait à Bourges un honnête notaire qui s'appelait Babou. On trouva même quelque part que le père de ce notaire avait été barbier, mais cela n'est pas si constant que l'état de notaire exercé par le fils, dont il existe dans les archives du Berry, nombre d'actes signés de sa main. Babou fit fortune et acheta pour son fils, Philibert Babou, une charge de trésorier de France. Philibert devint maître d'hôtel du roi Charles VIII. Il fut père de Babou, sieur de La Bourdaisière, maître général de l'artillerie en 1539. La fille de ce La Bourdaisière fut mère de Gabrielle d'Estrées, laquelle eut pour fils naturel, César de Vendôme, marié en 1609 à l'héritière de Mercœur, et père d'Élisabeth de Vendôme, mariée à Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours, qui fut tué en duel par le duc de Beaufort, son beau-frère. Charles-Amédée fut père de Marie de Nemours, laquelle fut mariée à Charles-Emmanuel de Savoie, dont elle eut Victor-Amédée, duc de Savoie, roi de Sardaigne et père de Marie-Adélaïde de Savoie, mariée à Louis de France, duc de Bourgogne, dont j'ai, moi qui vous parle, j'ai l'honneur d'être le fils. Ainsi vous voyez, Messieurs, que mon dixième aïeul était, comme je vous le disais, un très digne notaire de Bourges, dont le père aurait même été barbier. Je ne le renie point, je n'en ressens aucune honte, et je vous invite tous, tant que vous êtes, à ne pas être plus difficiles que moi en arbres généalogiques.»
- Il s'agit de Jean de Gaffion (Gassion), marquis de Gaffion & d'Alluye, comte Montboyer, baron d'Andaux, maréchal de camp des armées du roi, gouverneur de Dax & de Saint-Sever, nommé chevalier des ordres du saint-Esprit (ouf!) en 1743. Mort le 20 juin 1746 à Pau, âgé de 63 ans. Il avait épousé la fille du garde des sceaux, Marie-Jeanne Fleuriau d'Armenonville. Sa fille Jeanne deviendra dame d'Alluyes à la mort sans enfant de son frère Pierre.
- Eymard-Henri de Moret, Chevalier, Comte de Peyre, etc... , qui avait épousé Jeanne de Gaffion en 1733. Il mourut le 21 janvier 1739. Leur fils, Jean-Henri, né le 6 septembre 1737, héritier d'une fortune colossale par son père (indirectement, celle de César de Grolée, comte de Peyre, sans enfants), n'ayant pas eu d'épouse ni d'héritiers, fit transmettre l'ensemble de ses biens à une parente éloignée, Marie-Charlotte de Cassagne-Beaufort de Miramon, épouse du comte François-Félix du Plessis-Châtillon.
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Château d'Alluyes - Eure-et-Loir