Abbaye-aux-Bois
Die Abbaye-aux-Bois war ein Zisterzienserinnen-Konvent in Paris. Er stand in der Rue de Sèvres 16 und Rue de la Chaise 11 im 7. Arrondissement.
Die Abtei wurde 1202 als Notre-Dame-aux-Bois in Ognolles (Bistum Noyon) von Jean II., Seigneur de Nesle vor seinem Aufbruch zum Kreuzzug gegründet. Vermutlich gehörte sie schon damals den Zisterziensern an. Die Abtei entwickelte sich rasch aufgrund des Schutzes von Papst und König und aufgrund von Schenkungen, die fast ausschließlich aus dem Adel und dem Bürgertum der Region kamen. Der Hundertjährige Krieg, die Hugenottenkriege setzten der Abtei schwer zu, bis sie nach mehreren Umzügen sich 1654 endgültig dank der Protektion Anna von Österreichs, der Mutter Ludwigs XIV. in Paris in den Gebäuden niederlassen konnten, die zuvor die Annuntiatinnen belegt hatten. Die Namensänderung wurde dann 1667 genehmigt. 1680 komponierte Marc-Antoine Charpentier für das Kloster seine „Leçons de ténèbres“. 1718 ließen die Nonnen die Kirche wiederaufbauen. Die Gemeinschaft, die fast ausschließlich aus Adligen bestand, widmete sich der Erziehung von Töchtern der höchsten Gesellschaftsschicht, solchen, die pro Jahr 400 Livres Schulgeld aufbringen konnten[1].
Der Konvent wurde 1792 aufgelöst, die Gebäude zum Nationalgut erklärt und während der Terrorherrschaft als Gefängnis genutzt. Am 5. Frimaire des Jahres VII (25. November 1798) wurde die Immobilie verkauft und anschließend zu Privatwohnungen umgebaut, lediglich die Kirche blieb erhalten. Hier wurden 1802 die Gottesdienste als Teil der Pfarre Saint-Thomas d‘Aquin wiederaufgenommen. Mit königlicher Ordonnanz vom 18. November 1827 konnten in die Gebäude an der Rue de Sèvres Augustiner-Chorfrauen einziehen. Erneut widmete sich das Kloster der Erziehung, vermiete nun darüber hinaus einen Teil an alleinstehende Frauen der oberen Gesellschaftsschicht.
1904 wurde das Kloster durch Gesetz erneut aufgelöst, 1907 wurden die Gebäude abgerissen, um die Rue de Sèvres zu erweitern, die Rue Récamier und den Square Roger-Stéphane anzulegen.[2][3] An der Stelle, an der damals die Kapelle stand, wurde 1919 das Théâtre Récamier errichtet, heute ein Übungssaal der Comédie-Française.
In dem Gebäudeflügel, der zur Privatwohnungen umgewidmet worden war (hier befindet sich heute der Square Roger-Stéphane) lebte von 1819 bis zu ihrem Tod 1849 Madame Récamier, erst in einem Zweizimmerappartement in der dritten Etage, ab 1829 in einer größeren Wohnung in der ersten Etage. Hier hielt sie ihren Salon ab, der einer der wichtigsten in der europäischen Literatur wurde, unter dem Vorsitz von François-René de Chateaubriand mit jungen Schriftstellern wie Alphonse de Lamartine, Charles-Augustin Sainte-Beuve und Honoré de Balzac[4].
Literatur
- J. de Marlès, Paris ancien et moderne, Parent-Desbarres, Paris 1837
- L’Abbaye aux bois, ou la Femme de chambre, Stück in 3 Akten und 6 Tableaux, von René Charles Guilbert de Pixérécourt und Pierre-Henri Martin, dit Lubize (1832)
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, Paris 1855 (Neuausgabe 1993)
- Brigitte Pipon, Un monastère de moniales cisterciennes: l’Abbaye-aux-Bois (1202–1906) in Cîteaux commentarii cistercienses 1994, Band 45, Nr. 1–2, S. 91–110
- Brigitte Pipon, Le chartrier de l’Abbaye-aux Bois (1202–1341). Etude et édition, Paris 1996
Weblinks
Fußnoten
- ↑ Chantal Grell, Arnaud Ramière de Fortanier (Hrsg.), L’éducation des jeunes filles nobles en Europe - XVII-XVIIIe siècles Presses de l'Université Paris-Sorbonne
- ↑ Die Rue de la Chaise 11 wird weiterhin von der Congrégation de Notre-Dame genutzt, die hier ein Altersheim für Nonnen eingerichtet hat
- ↑ Einige Jahre zuvor hatte Joris-Karl Huysmans das Kloster beschrieben als vieille et dévote chapelle où, certains dimanches, à la messe de neuf heures, derrière la treille de la clôture, une voix frêle de nonne chante sans accompagnement le Kyrie Eleison et alterne, seule, avec le grand orgue ; et le contraste est si violent de cette pauvre voix de linon que rien ne soutient et qui implore au travers de la grille, et de cette tempête majestueuse de l’orgue qui reprend à son tour la même plainte et l’amplifie, la roule et l’emporte sous les voûtes, que l’on souffre d’une sorte de malaise et de froid. L’on a bien l’idée alors du néant que l’on est ; l’on se sent, soi-même, piteux et délaissé comme cette voix et l’on attend presque avec angoisse la réponse de l’instrument, pour se réchauffer et se ranimer, pour s’alléger aussi de cette vague impression que l’on éprouve d’avoir l’âme tombée par terre et prête à crier, ainsi qu’un moutard qui s’étale et se prépare à pleurer quand on le relève. Joris-Karl Huysmans, La vierge noire de Paris, in: De Tout, 1902
- ↑ Châteaubriand beschrieb die Wohnung im 11. Buch seiner „Mémoires d’outre-tombe“: La chambre à coucher était ornée d’une bibliothèque, d’une harpe, d’un piano, du portrait de Mme de Staël et d’une vue de Coppet au clair de lune ; sur les fenêtres étaient des pots de fleurs. Quand, tout essoufflé après avoir grimpé trois étages, j’entrais dans la cellule, aux approches du soir, j’étais ravi : la plongée des fenêtres était sur le jardin de l’Abbaye, dans la corbeille verdoyante duquel tournoyaient des religieuses et couraient des pensionnaires. La cime d’un acacia arrivait à la hauteur de l’œil. Des clochers pointus coupaient le ciel et l’on apercevait à l’horizon les collines de Sèvres. Le soleil mourant dorait le tableau et entrait par les fenêtres ouvertes.
Koordinaten: 48° 51′ 8″ N, 2° 19′ 38,5″ O
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Plan de l'Abbaye-aux-Bois, extrait du procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris du 9 décembre 1905. Avec l'emplacement de l'appartement loué par Mme Récamier.
Room of Madame Recamier at the Abbaye aux Bois
Préau du cloître de l'abbaye-aux-Bois, Paris, France